Le cactus peut également fournir du bois ! Et pas seulement pour faire joli dans l’aquarium ! Il peut même faire fuir vos ennemis !
Une propriété étonnante...
UNE TECHNIQUE ANCESTRALE
Saviez-vous que nous pouvions le mettre au dessus de nos têtes ? Moi non !
C’est un bois très tendre, mais il fut utilisé, pour ce qui est du nord de l’Argentine à la frontière bolivienne, en tant que bois de charpente (au nord du Chili également).
Les cactus sont typiques de cette région, en effet le climat y est très aride et les pluies rares, favorisant alors leur croissance.
Les natifs les coupaient de façon à obtenir une face plus ou moins plane. Il sert alors de poutre.
On rajoute par dessus une couverture en bambou, qui sert de support à l’isolation qui, elle, est à base de terre.
Sous ce climat, pas besoin de plus pour avoir un toit.
Cette technique était utilisée bien avant l’arrivée des conquistadors.
Inspirant pour votre future toiture ?
Les maisons que l’on peut voir en photo sont une reconstitution du village argentin de Púcara, sur un sommet près de la frontière bolivienne !
L’évolution ayant fait son chemin, la majorité des maisons actuelles n’utilisent néanmoins plus cette technique.
Dans ces régions, il est actuellement utilisé en ameublement (bancs, etc) et en décoration.
L'ARMEE FANTOME, L'INGENIOSITE FACE AUX ENVAHISSEURS
Une histoire sympathique qui rappelle la (un peu) plus célèbre armée fantôme de la 2nde guerre mondiale : les natifs de la région Nord-argentine, apprenant l’arrivée des conquistadors, ont déguisé les cactus pour les faire passer pour des Indiens.
Devant le nombre impressionnant « d’indiens », les conquistadors repoussèrent leur invasion, ce qui laissa plusieurs années de répit aux natifs.
Une bonne leçon donnée aux envahisseurs, mais qui n’empêcha pas le massacre des années plus tard...
DE QUEL CACTUS PARLONS-NOUS ?
Il y en a bien entendu une multitude.
En ce qui concerne cet article, l’utilisation du cactus et notre chère armée fantôme, je pense qu’il s’agit du « Cárdon » Trichocereus atacamensis.
Clément L.
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